Les termes

Qu'entendons-nous par ...

Depuis plus de vingt ans, Lexima joue un rôle dans la diffusion des connaissances en matière d'alphabétisation. Pour éliminer les problèmes, il faut d'abord en parler. Et en utilisant les bonnes définitions. Vous trouverez ci-dessous les définitions que nous utilisons.

  • L'alphabétisation est la capacité de lire et d'écrire

    L'alphabétisation signifie que vous pouvez décoder, traiter et utiliser ce qui est imprimé ou lu à l'écran. Vous comprenez les informations que vous lisez et vous pouvez les utiliser. Un enfant qui a terminé l'école primaire devrait être fonctionnellement alphabétisé. Cela signifie qu'il est parfaitement capable de traiter et de produire un texte. L'alphabétisation est indispensable pour vivre de manière autonome et participer à la société.

  • Le faible niveau d'alphabétisation est une difficulté à lire et à écrire

    Les personnes faiblement alphabétisées ont des difficultés à comprendre les informations écrites, à remplir des formulaires ou à lire. C'est ce qu'on appelle l'analphabétisme fonctionnel. En Flandre, 15 % des personnes âgées de 16 à 65 ans sont faiblement alphabétisées. Cela signifie qu'un adulte sur six ou sept est analphabète.

  • La numéricité et les faibles connaissances en calcul, un impact important

    Être numéraire signifie que vous pouvez manipuler des informations numériques avec suffisamment d'habileté pour qu'elles n'interfèrent pas avec votre fonctionnement dans la vie de tous les jours. Vous pouvez manipuler des nombres et des mesures, de l'argent et du temps, et vous pouvez faire des liens. Lorsque vous atteignez le niveau 4, vous êtes censé être suffisamment compétent en calcul pour être autonome. En Flandre, 14 % des personnes âgées de 16 à 65 ans ont de faibles compétences en calcul. Ils ont des difficultés à effectuer des calculs simples ou à trouver les informations correctes dans un tableau. Ce groupe est considéré comme peu compétent en calcul.

  • Les problèmes de lecture, d'orthographe et de mathématiques entraînent une sous-performance
    Tous les enfants n'ont pas les mêmes compétences en lecture, en écriture et/ou en calcul. Certains enfants ont du mal à automatiser les lettres ou les chiffres, à les mélanger ou à les reproduire. Lire à haute voix de manière fluide ne fonctionne pas ; cela ressemble davantage à de la lecture épelée ou à des devinettes. L'apprentissage des tables de multiplication ou de l'horloge est très difficile. Parce que les textes et les règles d'orthographe ou d'arithmétique sont présentés en classe d'une manière qu'ils ne comprennent pas, ils prennent du retard et restent bloqués à un niveau qui ne correspond pas à leurs capacités cognitives. Il n'est pas nécessaire qu'un diagnostic ait été posé pour parler d'un problème de lecture, d'orthographe ou de mathématiques. Cependant, il n'y a aucune raison d'attendre et de voir venir. Il n'est jamais bon d'attendre pour les élèves ayant des difficultés d'apprentissage.
  • La dyslexie et la dyscalculie sont des troubles de l'apprentissage

    Les enfants atteints de dyslexie éprouvent des problèmes persistants en lecture ou en orthographe. Même après beaucoup d'entraînement, il leur est très difficile de convertir les lettres en sons (lecture) ou les sons en lettres (écriture). Les enfants dyscalculiques ont des problèmes persistants pour traiter les informations numériques. Pour eux aussi, il s'agit d'un problème d'automatisation. L'apprentissage de l'horloge et des tables de multiplication, le calcul mental et surtout le calcul estimatif peuvent être de véritables obstacles pour eux.

    Le diagnostic n'est posé qu'en cas de retard sévère qui semble persistant et lorsque la cause n'est pas extérieure à l'enfant. Le facteur de persistance signifie que le problème ne disparaît pas après une période intensive d'enseignement supplémentaire (qui doit être d'au moins 6 mois) ou de remédiation. Ces enfants restent parmi les 10 % les plus faibles en lecture, en orthographe et en mathématiques.

    La dyslexie et la dyscalculie sont des troubles congénitaux de l'apprentissage, et non une manifestation d'un retard cognitif ou une conséquence de facteurs environnementaux (par exemple, la covid). Très souvent, les enfants sont aux prises avec plus d'un trouble de l'apprentissage en même temps. On parle alors de comorbidité ou de double diagnostic. Par exemple, 17 à 70 % des enfants souffrant de dyscalculie ont également des difficultés en lecture et/ou en orthographe, les problèmes d'orthographe étant particulièrement fréquents. Malgré leurs efforts, les enfants souffrant d'un trouble de l'apprentissage tel que la dyslexie ou la dyscalculie obtiennent souvent de moins bonnes notes à l'école, même s'ils sont aussi intelligents que leurs camarades de classe.

Les programmes développés par Lexima aident les enfants qui bloquent sur les mots, les lettres ou les chiffres. Ils les aident à mieux fonctionner, à travailler à leur niveau et à développer leur confiance en eux et leur indépendance. Nous aidons donc les enfants à surmonter leurs difficultés d'apprentissage et leur gêne, et nous vous aidons, en tant que professionnel de l'éducation, à laisser s'épanouir les talents de vos élèves.